Ceux qui se battent lors des combats extrêmes ne sont pas des "têtes folles", ont assuré de nombreux amateurs qui faisaient la ligne pour assister au gala "Freedom fight" au Centre Robert-Guertin, samedi soir.

Ceux qui se battent lors des combats extrêmes ne sont pas des "têtes folles", ont assuré de nombreux amateurs qui faisaient la ligne pour assister au gala "Freedom fight" au Centre Robert-Guertin, samedi soir.

Dans un ring ou presque tous les coups sont permis, ces athlètes font preuve de beaucoup de discipline, selon un amateur de Gatineau, Bob Laferrière.

"Il faut être en forme et motivé pour faire cela. Ce n'est pas juste de cogner fort, il faut de la technique. Les gars qui se battent sur le ring, finalement, ne se haïssent pas. On les voit même se serrer la main et se parler après le combat."

Son ami Gilles Rodier appui ses propos mais apporte une nuance. "Certains batailleurs sont plus agressifs."

Pour Mike Egan, d'Ottawa, la violence est une chose bien relative.

"C'est différent parce que c'est dans un ring. Tous ces gens-là (impliqués dans le combat extrême) forment une grande famille."

Un peu plus loin dans la ligne d'attente, Louise Morvan attend de voir son fils Rémi qui se bat le soir même. Elle est venue de Kapuskasing, en Ontario, pour voir sa performance. "Si j'ai peur quand je le vois se battre ? Énormément !"

Son mari Alain se montre plus zen. "Violent ? Non, parce qu'il y a beaucoup de contrôle."

Il affirme que son fils contraste avec l'image du dur à cuire sans jugeote. "C'est un gars bien calme. Il respecte tout le monde et c'est important dans ce milieu-là."

ldebacher@ledroit.com