Qu'on se le tienne pour dit, les policiers n'ont pas l'intention de lésiner avec l'entrée en vigueur officielle de la loi sur le cellulaire au volant. La période de grâce passée, le message est clair: les usagers du cellulaire doivent désormais utiliser les systèmes mains libres.

«Ça fait déjà trois mois qu'on sensibilise les gens, explique Marc Farand, porte-parole de la sûreté municipale de Granby, alors à partir de maintenant (hier), il n'y aura plus de tolérance: un constat va être émis dès que les chauffeurs auront un cellulaire en main. L'infraction au code de la sécurité routière leur coûtera 115 $ et trois points d'inaptitude.»

Selon André Gélinas, superviseur à la police de Bromont, la majorité des usagers de la route semblent enclins à se conformer à la loi. «On en a averti plusieurs au cours des derniers mois, mais d'après ce qu'on voit, beaucoup ont acheté des systèmes mains libres. Les gens d'affaires et les contracteurs, notamment, ont tous un écouteur à l'oreille.»

«La législation s'applique aux conducteurs ayant n'importe quel appareil avec une fonction téléphonique en main, prévient pour sa part Marc Butz, de la Sûreté du Québec. Les hybrides, comme les «Mike» sont donc aussi assujettis à la loi. Par contre, les radios-émetteurs ou les appareils à ondes courtes n'entrent pas en infraction, parce que leurs utilisateurs ne tiennent que le combiné, et non l'ensemble de l'appareil dans leur main.»