L'Agence de santé publique du Canada a confirmé hier un premier cas de salmonelle saintpaul, cette souche rare de la bactérie qui a rendu 922 Américains malades depuis trois mois, selon les dernières données.

Fait plutôt rassurant: l'Ontarien qui a été malade revenait des États-Unis, ce qui veut dire qu'il aurait probablement contracté le virus en consommant des tomates américaines, si les tomates sont bien les coupables. «C'est ce que nous sommes en train de déterminer, selon le moment où ses symptômes ont commencé», explique Philippe Brideau, de l'Agence, qui précise par ailleurs que les tomates canadiennes n'ont jamais été associées à cette épidémie.

De l'autre côté de la frontière, les autorités américaines peinent toujours à trouver la source exacte de la contamination. On a parlé de fermes de la Floride, mais les responsables de la FDA (Food and Drug Administration) ont confirmé cette semaine qu'ils n'écartaient pas la possibilité que les tomates ne soient finalement pas fautives puisque de nouveaux cas se déclarent semaine après semaine, alors que les tomates qui pourraient être liées à l'épidémie sont hors du marché, en principe.

Les inspecteurs américains cherchent maintenant à savoir ce qu'ont mangé les gens qui ont été malades en juin.