La libération d'Ingrid Betancourt en Colombie hier a suscité beaucoup d'intérêt au sein des Granbyens d'origine colombienne, première communauté immigrante en importance dans la région. Les trois ressortissants interrogés par La Voix de l'Est ont vu leurs proches être tués ou kidnappés par des groupes armés. S'ils se sont dits globalement heureux de cette libération, deux d'entre eux ont admis craindre que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le groupe responsable de l'enlèvement d'Ingrid Betancourt, ne se venge sur les autres otages.

La libération d'Ingrid Betancourt en Colombie hier a suscité beaucoup d'intérêt au sein des Granbyens d'origine colombienne, première communauté immigrante en importance dans la région. Les trois ressortissants interrogés par La Voix de l'Est ont vu leurs proches être tués ou kidnappés par des groupes armés. S'ils se sont dits globalement heureux de cette libération, deux d'entre eux ont admis craindre que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le groupe responsable de l'enlèvement d'Ingrid Betancourt, ne se venge sur les autres otages.

«Je trouve que c'est excellent, parce que, dans la famille de mon épouse, il y a eu des kidnappings et des assassinats. On sait ce que c'est que d'avoir une personne kidnappée. Mais, il y a encore beaucoup de personnes en otage. On a peur de la vengeance des guérilleros», affirme Frey Guevara, un intervenant du centre Solidarité ethnique régionale de la Yamaska (SERY) qui a immigré à Granby il y a cinq ans.